Porter plainte pour VSS : un parcours long, douloureux… et trop souvent décourageant.
Déposer plainte signifie revivre plusieurs fois son traumatisme :
Déclarations répétées Examens médicaux et psychologiques Auditions, parfois face à l’agresseur·euse Et souvent, un manque cruel d’écoute et d’accompagnement…
Chez @noustoutesorg, on milite pour un accueil digne et respectueux des victimes.
Informons-nous, soutenons les survivant·es, exigeons une vraie justice.
Définition juridique du viol
La police, "premier rempart contre les violences faites aux femmes", selon le gouvernement. Or, de hauts gradés abusent sexuellement de femmes déjà victimes de violences. Ni Darmanin ni Dupont-Moretti n'ont accepté de sanctionner les cas signalés malgré les appels des victimes, alors qu'ils auraient pu agir avant les tribunaux. Glaçant. https://disclose.ngo/fr/article/metoopolice-des-dizaines-de-femmes-agressees-par-les-agents-charges-de-recueillir-leur-plainte
Les députés Spillebout (Renaissance) et Vannier (LFI) interpellent Borne sur sa numéro 2 au ministère de l'Education nationale dans l’affaire Stanislas. Les deux élus interrogent "l’intégrité" de Caroline Pascal, directrice générale de l’enseignement scolaire, l'accusant d'avoir soustrait les accusations d’homophobie et de racisme visant l'établissement catholique dans un rapport.
Enfance en danger 
Le 24 mai 2025 à 14h, mobilisons-nous contre la pédocriminalité et pour la protection des enfants !
Notre communiqué intersyndical 
"Si on est homo, on peut attraper le Sida", "Il faut baptiser les enfants morts nés" etc. etc. En pleine offensive anti-islam, Françoise Boutet-Waïs, inspectrice générale de l'éducation, raconte les propos entendus à l'école Stanislas au catéchisme. "Je n'avais jamais entendu des propos pareils", assure la haute-fonctionnaire. Toute une partie de l''élite est passée par cet établissement. Ceci expliquant cela...
"Il n'a pas été renvoyé, il a été promu". Bayrou, ministre de l’Éducation nationale à l’époque des violences Bétharram, a assuré devant la commission d'enquête qu’un surveillant de l'école, surnommé "Sanglier" avait été renvoyé après avoir été condamné pour violences sur un élève. Problème, le collectif des victimes, a produit un document qui contredit les affirmations de l'actuel Premier ministre. Ce surveillant aurait au contraire été nommé CPE.
"Les trous de mémoires de Bayrou" sur Bétharram, titre le "Frankfurter Allgemeine Zeitung" dans un article cinglant qui souligne l'aplomb du Premier ministre et son absence de respect des députés. Un "mal français", qui montre la "difficulté de coopération entre les partis". Les Allemands, pour voir les choses de plus loin, les voient mieux. Le Parisien a osé évoquer la "défense vigoureuse de Bayrou"! https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/missbrauchsskandal-die-gedaechtnisluecken-des-franzoesischen-premierministers-110477245.html
Bayrou évoque des "méthodes un peu rudes" sur Bétharram. Il s'agit d'un "régime de terreur", selon les plaintes de plus d'une centaine d'élèves: viols et attouchements sur des enfants, mort d'un enfant de 12 ans... "Est-ce qu’aujourd’hui ces méthodes seraient acceptées ? Sûrement non. (...) Est-ce qu'on en était informés ? Non", persiste le Premier ministre sur l'école surnommée le "goulag des Pyrénées."
Bayrou continue d'attaquer ad hominem le député LFI Vannier en brandissant "La Meute", le livre sur Mélenchon et son mouvement, pour preuve de ses "méthodes" de "déformation de la vérité". Aucun rapport avec Bétharram, cette audition est difficile à suivre... Le Premier ministre s'attarde sur des détails, remet en cause point par point les témoignages.
Bayrou affirme sous serment à l'Assemblée devant la commission Bétharram qu'il ne lit pas Mediapart. C'est curieux car en 2008, il soutenait le lancement du site, louant la "crédibilité" de ses fondateurs. Encore un oubli, sans doute... https://www.dailymotion.com/video/x40iwa
Bayrou charge à présent Françoise Gullung, en poste de 1994 à 1996, qui a témoigné sur le couple Bayrou. Le Premier ministre remet en cause le compte-rendu de l'Assemblée. Gonflé... Puis, le Premier ministre propose de "dire de mémoire" son témoignage devant la commission. Bel effort de mémoire, lui répète qu'il ne se souvient de rien. Bayrou assurait qu'il voulait se concentrer sur les victimes, pas un mot pour elles...
Il a osé le dire: "Je ne lis pas Médiapart, c'est une question d'hygiène personnelle", déclare Bayrou au député LFI Vannier face à des questions précises des élus, tout en prenant de haut la présidente de la commission Fatiha Keloua Hachi. Encore un écran de fumée, comme Fillon, Sarkozy etc. avant lui. Ça ne leur a pas porté chance...
Bayrou a apporté "La meute", le livre sur Mélenchon et LFI en commission d'enquête. Petite provocation bien inutile du Premier ministre pour les victimes, lui qui hurle à l'instrumentalisation politique de l'affaire Bétharram par les Insoumis...
"Je n’ai aucun souvenir à cette époque", affirme Bayrou devant la commission d'enquête sur Bétharram à l'Assemblée. Sans surprise, le Premier ministre n'a pas retrouvé la mémoire depuis ses premiers mensonges sur l'affaire Bétharram et veut porter l’attention médiatique sur les victimes. "De toute façon, il ne peut pas dire qu'il savait, ce serait reconnaître qu'il a menti", me confiait un ministre avant cette audition
"Bayrou a menti !", assure Jean-Marc Veyron, le père d'une victime de Bétharram, sur RTL, avant l'audition du Premier ministre à l'Assemblée. "La région Béarn, c'était son fief, il était obligé d'être au courant". Pour lui, les affaires de viol dans l'établissement représentaient une "tache" dans l'ascension politique de l'actuel chef du gouvernement.
Bayrou prépare son audition par la commission d'enquête sur Bétharram à l'Assemblée. "Il prend ça très au sérieux", me confie l'un de ses soutiens. Le chef du gouvernement, accusé de mensonge par le député LFI Paul Vannier, co-rapporteur de la commission, et Médiapart, a travaillé son audition avec ses proches collaborateurs. "Il va devoir se montrer précis et clair", soupire un député MoDem. Ce n'est pas gagné...
Bayrou fait travailler son vieil ami Régis Lefebvre "bénévolement" pour assurer sa com' sur Bétharram. "Il n’est répertorié nulle part mais quand un mail est envoyé à Matignon sur ce sujet, c’est lui qui décide à qui il faut répondre et comment", révèle Médiapart. Or, ce communicant est lié à Luc Besson mais en plus, il était le chefcab de Bayrou à l'Éducation nationale pendant les événements de l'affaire Bétharram.
L'entourage de Bayrou tente la diversion sur Bétharram en ciblant André Labarrère, l'ex-maire de Pau et ministre socialiste. Comprendre, rejeter la responsabilité du "silence" dénoncé par les victimes, dont sa propre fille. "Il n'a pas demandé de rapport sur l'établissement", confie un proche de l'actuel Premier ministre à Challenges. Précision, l'ancien élu est mort il y a 20 ans, déjà et les morts ne parlent pas. Pratique...
Bayrou sort les rames: le cabinet du Premier ministre a fini par reconnaître aujourd'hui que le Premier ministre a bien rencontré le juge Mirande en 1998 pour parler de l’enquête pour viol visant l’ex-directeur de Bétharram, ce qu'il démentait avec force jusqu'à ce que sa propre fille, Hélène, lâche sur Médiapart la veille qu'il lui avait raconté l'épisode. Le chef du gouvernement n'a pas fini de galérer...
