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So, what are we to make of the absence of James Timpson (who you'll recall is the Prisons Minister) from the coverage of Justice secretary Shabana Mahmood's acceptance of much of David Gauke's Sentencing Review, which among other thing looks to reduce prison terms served for well behaved prisoners from half to a third of their sentence.

Does Timpson agree with the of Gauke's plan, disagree, or perhaps doesn't like playing politics in the media?

His apparent absence is odd.

Saint-Laurent-du-Maroni vote une motion choc contre l’arrivée de détenus ultra-dangereux

Réuni ce mercredi 21 mai 2025, le Conseil municipal de Saint-Laurent-du-Maroni a adopté une motion dénonçant l’implantation annoncée d’un quartier de haute sécurité sur la commune. Une position ferme, prise sans détour, face à un projet porté par l’État, sans concertation locale.

Par Éric Léon • Publié le 21 mai 2025 à 17h43, mis à jour le 21 mai 2025 à 18h23

la1ere.franceinfo.fr/guyane/ou

Ce n’était pas le seul point à l’ordre du jour, mais c’est celui qui a marqué la séance. Lors du conseil municipal du 21 mai 2025 à Saint-Laurent-du-Maroni, les élus ont adopté une motion de défiance vis-à-vis du projet gouvernemental de prison de haute sécurité dans l’Ouest guyanais. Un texte au ton clair et direct, intitulé « Motion pour la justice territoriale et contre l’implantation de profils extrêmes en Guyane », qui rejette catégoriquement l’idée d’accueillir des détenus radicalisés ou des narcotrafiquants parmi les plus dangereux de France.

Un rejet net de la méthode et du contenu

La motion commence par dénoncer une décision prise unilatéralement, sans la moindre concertation avec les élus locaux, à l’opposé du projet initial de cité judiciaire issu des Accords de Guyane de 2017. L’implantation d’un quartier de haute sécurité, censé accueillir 15 détenus radicalisés et 60 narcotrafiquants, est perçue comme un détournement de l’objectif initial : désengorger la prison de Rémire-Montjoly et rapprocher la justice des justiciables.

Les élus dénoncent également la stigmatisation de la population locale dans les propos du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, venu sur place le 18 mai : « Il y a énormément d’auteurs de crimes ici, on n’a pas besoin d’en importer. » Une phrase jugée méprisante et dangereuse, tout comme l’attaque verbale contre un journaliste local, qualifié d’« idiot » en plein échange.

Refus catégorique d’un territoire de relégation

Le Conseil municipal refuse que la Guyane devienne un exutoire carcéral, un point de chute pour les profils les plus sensibles de France, au mépris de son histoire pénitentiaire. La motion alerte sur le risque sécuritaire accru dans un territoire déjà fragilisé, et rejette toute décision imposée sans étude d’impact ni respect du principe d’égalité républicaine.

Les élus rappellent les véritables attentes de la population

Loin d’une logique de rejet systématique, le texte rappelle que les Guyanais sont « lucides et responsables ». Ils réclament depuis longtemps une prison adaptée aux besoins locaux, et non l’arrivée de profils extrêmes. La motion rappelle aussi les priorités sociales du territoire : sécurité de proximité, justice accessible, logement, santé, éducation, emploi. Autant de défis quotidiens qui, selon les élus, devraient mobiliser l’attention de l’État.

Des demandes concrètes, immédiates et territorialisées

Dans un esprit de responsabilité, la motion formule quatre demandes principales :

La « suspension immédiate » du projet de quartier de haute sécurité ;

Une « nouvelle programmation carcérale », en lien avec les réalités du territoire ;

L’ouverture d’une « véritable concertation » avec les maires, magistrats, avocats, associations et forces de l’ordre ;

Un « plan d’urgence pour la chaîne pénale », avec des moyens humains, matériels et juridiques à la hauteur.

Une exigence de respect, d’égalité et de reconnaissance

Enfin, les élus exigent un changement de posture de l’État vis-à-vis de la Guyane. Ils réclament « respect, co-construction, et équité territoriale », dénonçant une République à deux vitesses. Pour eux, la sécurité ne peut reposer ni sur la relégation, ni sur l’humiliation.

« La Guyane est une terre de République, elle exige d’être écoutée, respectée et pleinement considérée. »

Guyane 1ère · Saint-Laurent-du-Maroni vote une motion choc contre l’arrivée de détenus ultra-dangereuxBy Eric Léon

Kanaky-Nouvelle-Calédonie : une année d’implacable répression coloniale

Par Benjamin König, publié le 15 mai 2025

Le 13 mai 2024, le jour où l’Assemblée nationale votait le dégel du corps électoral pour les élections provinciales, l’archipel du Pacifique s’embrasait. À un peuple qui s’est levé pour défendre ses droits et son existence, l’État français a répondu par la violence qui perdure. Avec, en 2025 en France, des prisonniers politiques.

humanite.fr/monde/colonialisme

Article complet :

Douze mois ont passé, mais le goût amer de l’immense gâchis demeure. Trente-six ans de paix et de processus de décolonisation patiemment négociés, mis à bas par trois ans d’un gouvernement retrouvant ses réflexes coloniaux, n’écoutant que la frange radicale d’une droite calédonienne, au point de nommer sa représentante, Sonia Backès, comme ministre de la République. Des mois d’alertes venues de gauche comme de droite sur un texte, le dégel du corps électoral, qui touchait au cœur même de l’accord de Nouméa et à la réponse originale apportée au fond du problème : la Kanaky-Nouvelle-Calédonie est une colonie de peuplement.

Lorsque la révolte populaire éclate, le 13 mai 2024, après des mois de manifestations pacifiques, elle surprend par sa violence, la détermination et la localisation des insurgés : les quartiers populaires du Grand Nouméa, qui concentre aujourd’hui près des deux tiers de la population de l’archipel. Les barrages se multiplient, les incendies visent souvent les entreprises symboliques du système économique colonial. La situation tourne parfois à l’émeute urbaine.

Le 14 mai, sur décision du Premier ministre d’alors, Gabriel Attal, le gouvernement coupe purement et simplement le réseau social TikTok, mesure jugée illégale par le Conseil d’État en avril. Le 15 mai, l’état d’urgence est décrété. Le lendemain, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin cible la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), l’outil de mobilisation des indépendantistes, l’accusant d’être une « organisation mafieuse et violente ».

Les révoltes surprennent également par leur durée : près de six semaines. Réalimentées par les déclarations incendiaires du gouvernement, des cadres de la droite locale, qui parle de « terroristes » ou de « racisme anti-Blancs » à propos d’un peuple autochtone vent debout. Réalimentées aussi par l’impunité dont semblent jouir les « milices blanches » qui ont tué au moins trois fois et que le procureur de Nouméa, Yves Dupas, a qualifiées de « voisins vigilants ». Quand dans le même temps, il désigne la CCAT comme une « organisation criminelle » en direct sur la radio anti-indépendantiste Radio Rythme bleu.

Une caricature de procureur colonial, ancien dirigeant du Camp Est, la prison misérable et surpeuplée de Nouméa, construite sur le lieu même de l’ancien bagne, où 90 % des détenus sont kanaks, les 10 % restants étant océaniens. Une mutinerie s’y produit d’ailleurs le 13 mai 2024 sur laquelle très peu d’informations ont filtré, si ce n’est celles d’une punition sauvage, puis la déportation de 70 détenus kanaks en métropole, autant par mesure de rétorsion que pour « faire de la place » aux nouveaux condamnés. Une pratique pourtant interdite par les conventions européennes.
Une lutte pour la décolonisation

La répression militaire et judiciaire est d’une brutalité inouïe avec le déploiement de 3 000 gendarmes et forces de l’ordre, dont le GIGN, soit l’équivalent de 730 000 personnes rapporté à la France métropolitaine. 60 blindés, 2 530 gardes à vue, 502 déferrements, 243 incarcérations. Et surtout quatorze morts : onze Kanaks, un Caldoche et deux gendarmes ; l’un tué par un tir en pleine tête, l’autre par un collègue qui manipulait une arme. Six Kanaks ont été tués par les gendarmes, trois au moins par des tirs longue portée du GIGN. Exécutés. Quatre autres par des miliciens caldoches. Yves Dupas n’a jamais communiqué sur ces meurtres. Sur les tirs du GIGN, la justice n’a pas ouvert d’enquête indépendante.

Le 19 juin, un vaste coup de filet est organisé. Onze militants de la fameuse CCAT, créée en novembre 2023 par l’Union calédonienne, sont arrêtés au petit matin. Tous sont inculpés d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ou d’un délit, de vol en bande organisée, de complicité des crimes de meurtre et tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique – ce chef d’accusation ayant depuis été retiré.

Yves Dupas pérore, se vantant d’avoir appréhendé « les commanditaires présumés des exactions commises ». Militants politiques, ils « n’ont jamais ni utilisé la violence ni appelé à la violence », rappelle Me François Roux, avocat historique du FLNKS. Pour lui, ces militants « sont très clairement des prisonniers politiques : on les accuse de faits qu’ils contestent », alors que leur action s’inscrit « dans le cadre de leur lutte politique pour la décolonisation ».

Le 20 août 2024, l’ONU pointait dans un rapport « le manque de retenue dans l’usage de la force » et « le traitement exclusivement répressif et judiciaire d’un conflit dont l’objet est la revendication par un peuple autochtone de son droit à l’autodétermination », jugeant l’action de la France « profondément inquiétante pour l’État de droit ». Le 10 mai dernier, un rapport du cabinet d’avocats Ancile, révélé par Blast, a mis en évidence « un usage excessif et disproportionné de la force à l’encontre des populations kanak et des autres minorités ethniques ». S’appuyant sur de nombreux témoignages, il pointe notamment les tirs du GIGN, présentés hâtivement comme des « tirs de riposte », alors que certaines victimes ont été touchées en pleine tête ou dans le dos par des snipers.
Des élections provinciales maintenues

Depuis le début de l’année, les discussions ont repris, sous l’égide de Manuel Valls, qui a pour la première fois mis sur la table un texte prévoyant une décolonisation effective, avec la souveraineté de la KNC couplée à un partenariat avec la France. Refusé par la droite anti-indépendantiste de Sonia Backès et de Nicolas Metzdorf, défenseurs, eux, d’une partition du territoire, fidèles à leur logique d’apartheid : « De même que l’eau et l’huile ne se mélangent pas, le monde kanak et le monde occidental sont incompatibles », avait lancé l’ex-ministre le 14 juillet 2024.

Malgré un pays exsangue où depuis mai 2024, le PIB a chuté de 15 %, le chômage explosé, et surtout les fractures de la société sont béantes, les élections provinciales se tiendront, sans doute en novembre prochain, avec le corps électoral gelé. Tous ces morts et ce gâchis pour rien ou presque, si ce n’est le comportement de l’État français, qui n’a fait qu’affermir la détermination d’un peuple, et notamment sa jeunesse, désormais pas seulement kanak, à obtenir l’indépendance, fût-ce au prix du sacrifice.

Après quarante ans à défendre le FLNKS, et notamment Jean-Marie Tjibaou, Me François Roux livre son sentiment : « L’Histoire jugera sévèrement celles et ceux qui ont poussé le peuple kanak colonisé à ‒ une légitime révolte, et qui se sont permis de jeter ces responsables politiques en prison. »

*** Neuf militants, neuf prisonniers politiques

‒ Guillaume Vama : 30 ans, emprisonné à Bourges (Cher). Originaire de l’île des Pins (Kunié en langue locale), agroforestier et militant écologiste pour l’autosuffisance alimentaire selon les méthodes traditionnelles kanak.

‒ Steeve Unë : Originaire de l’île de Lifou, militant à Nouméa. Ingénieur diplômé de l’Essec, incarcéré à Blois (Loir-et-Cher).

‒ Dimitri Qenegei : Neveu de Christian Tein, commissaire politique de l’Union calédonienne (UC) sur l’aire coutumière Djubea-Kapone. Emprisonné à Villefranche-sur-Saône (Rhône).

‒ Brenda Wanabo-Ipeze : Chargée de la communication de la CCAT, militante de l’UC, responsable associative à Radio Djiido. Emprisonnée à Dijon (Côte-d’Or) malgré ses trois enfants, sous contrôle judiciaire depuis août 2024.

‒ Christian Tein, dit « Bichou » : Né en 1968, cadre historique indépendantiste, secrétaire général adjoint de l’UC, leader de la CCAT, nommé président du FLNKS le 31 août 2024. Son frère Tani avait été emprisonné en 1987. Emprisonné à Mulhouse (Haut-Rhin).

‒ Yewa Waetheane : 33 ans, sociologue, originaire de l’île de Maré, militant au sein de la CCAT. Incarcéré à Nevers (Nièvre).

‒ Joël Tjibaou : Un des fils de Jean-Marie et frère du député Emmanuel Tjibaou. A évité la déportation grâce au recours de son avocat. Incarcéré au Camp Est, la prison de Nouméa. Sous contrôle judiciaire depuis octobre 2024.

‒ Gilles Jorédié : Militant de longue date de l’UC. Toujours incarcéré au Camp Est. Lui aussi a évité le transfert grâce à un recours de son avocate.

‒ Frédérique Muliava, interviewée dans nos colonnes.

L'Humanité · Kanaky-Nouvelle-Calédonie : une année d’implacable répression colonialeBy Benjamin Konig

Will the combination of a reforming Prisons Minister (James Timpson) & a previous (Tory, but liberal) justice secretary (David Gauke) lead to a transformation of sentencing & prison management?

Well, while polls suggest the public may be more supportive of liberal reforms than many Govts have assumed, as Keir Starmer won't move without considering what the right wing press have to say, the attitudes of certain newspapers to proposals will be make or break!

#prisons

observer.co.uk/news/national/a

The ObserverStarmer backs radical reform as jail population doubles and cell space runs out | The ObserverIncreasingly long sentences have left the service on its knees. Now a raft of solutions will be unveiled to tackle a growing crisis

Macron se dit prêt à "louer" des places en prison "là où elles sont disponibles", notamment à l'étranger, lors de son face à face avec Ménard, le maire d'extrême-droite de Bézier. C'est pire que Trump, qui déporte illégalement des sans-papiers ou personnes en transit des Etats-Unis. Folie...

A wave of coordinated attacks have hit prisons across France, with unknown assailants torching cars outside several jails, leaving mysterious inscriptions and hitting one facility with automatic gunfire. In recent months Justice Minister Gerald Darmanin and Interior Minister Bruno Retailleau have vowed to intensify the fight against narcotics and drug-related crime. FRANCE 24's August Hakansson reports.
#France #DrugTrafficking #prisons

youtube.com/watch?v=tbUv71jgt5Q